HISTOIRE DE MALTE – Bref aperçu

Complément à « LA VALETTE – Parcours-promenades dans la capitale » (éd. 2015). Depuis 2017, éditions numériques avec mises à jour régulièrement. Titre : « BALADES dans LA VALETTE »
I – Malte – Origines
Le petit archipel maltais, placé au milieu de la Méditerranée a de tous temps attiré les plus grandes convoitises ; pour sa position stratégique. Depuis les débuts de la présence humaine à Malte, il y a 7000 ans, ces îles ont vu passer : Phéniciens, Grecs, Carthaginois, Romains, Byzantins, Normands, Angevins, Aragonais…
II Les Chevaliers de l’Ordre de St-Jean & Le Grand Siège ottoman
En 1530, l’archipel est confié en fief aux Chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et de Rhodes par Charles Quint (roi des Deux-Siciles) ; autrement dit comme rempart pour l’Europe, contre la constante poussée ottomane en Méditerranée. Le Grand Siège ottoman de 1565 par Soliman le Magnifique fut déterminant dans ce processus de protection. Après la fin du conflit, l’Ordre de St-Jean hésita entre abandonner Malte ou tenter de la reconstruire. Finalement, contraint d’y rester, il ne cessa de fortifier cette position, destinée désormais à protéger l’ensemble du monde chrétien d’Europe contre l’envahisseur ottoman. Immédiatement après le siège, le Grand Maître Jean Parisot de La Valette (assisté financièrement par certaines maisons régnantes d’Europe et par le Pape) s’engagea dans la construction d’une cité-forteresse destinée à servir de base aux Chevaliers de l’Ordre de St-Jean. Le destin de l’Ordre et celui des Maltais furent liés pendant 268 années (jusqu’à l’expulsion de cet ordre – nobiliaire et chrétien – par Bonaparte). III – 1566 – La création de La Valette Dès 1566, la priorité est à l’édification d’une enceinte fortifiée. Le temps presse… on craint la prompte revanche de Soliman. Sur les flancs du Mont Xiberras, des milliers de travailleurs vont s’affairer à un rythme effréné (on évoque généralement 6 à 8000 ouvriers, jour et nuit, dès le début de la construction des remparts : esclaves, ouvriers venus de Sicile, villageois maltais…). En quelques mois, l’essentiel sera érigé ; en quelques années, les flancs de Xiberras vont être doublés d’une série de remparts. Au sommet de la colline, peu à peu, la cité intramuros prendra forme. En mai 1571, les Chevaliers transfèrent leurs quartiers de Vittoriosa (Birgu) vers leur nouvelle cité qui prend pour nom celui de l’illustre Grand Maître : La Valette.
III – 1571 – Bataille de Lépante
Dans la rivalité entre chrétienté et islam, Pie V avait appelé à la croisade. Il forme une Sainte Ligue en réunissant la République de Venise, le Saint-Siège, les royaumes espagnols et d’autres puissances. Sous le commandement du prince espagnol Don Juan d’Autriche, sa flotte va intercepter la flotte turque et la mettre en déroute. Le 7 octobre 1571, Bataille de Lépante. La flotte de la Sainte Ligue coule 260 galères turques, sur une flotte de 300. Les Chevaliers de l’Ordre de St-Jean prennent part brillamment à la bataille. Lépante est considérée aujourd’hui encore comme l’une des batailles navales les plus décisives de l’Histoire. Elle mit fin à l’expansion ottomane vers l’Europe occidentale.
IV – Malte et l’Ordre de Malte aux XVIIe et XVIIIe siècles
Après Lépante, un danger subsiste cependant en Méditerranée : celui des incessantes attaques « barbaresques » (corsaires d’Afrique du Nord) qui consistaient à aborder des navires pour arraisonner leur cargaison. Ce qui était alors une guerre de course va devenir pour l’Ordre une pratique très lucrative. Pratique qui marque un tournant bien singulier dans l’évolution et l’histoire de l’Ordre de St-Jean. En effet, pour satisfaire ses besoins financiers, celui-ci va intensifier son « corso ». Il s’emparera non seulement des cargaisons mais également des équipages et se lancera dans le commerce d’esclaves. La Valette devient le premier centre chrétien du commerce d’esclaves. Dès le début du XVIIe, l’Ordre s’enrichit. Cette richesse et la gloire de l’Ordre vont se manifester à Malte et à La Valette par des remaniements d’édifices, des constructions, des reconstructions… des réalisations architecturales et artistiques dans le nouveau style baroque arrivé d’Italie. Fin XVIIe, les rivalités entre le monde chrétien occidental et l’Empire ottoman s’estompent (siège de Vienne perdu par les Ottomans en 1683 et fin des victoires de l’Empire de Soliman Le Magnifique). Dans ce nouvel ordre politico-économique, plusieurs nations souhaiteraient bien évidemment avoir le contrôle de ces vastes routes maritimes entre Occident et Orient. L’Ordre vit rapidement le rôle important que pourrait jouer l’archipel maltais : Malte à mi-chemin, La Valette et ses ports… L’Ordre va donc tirer avantage de ce positionnement et s’ouvrir au commerce maritime grandissant. Autour de La Valette, à cette époque, on construit de nombreux docks et des entrepôts. Le commerce florissant, les Chevaliers s’installent dans une vie d’aisance. Le mode de vie et les mœurs des Chevaliers changent ; on est pour certains bien loin des trois vœux prononcés (chasteté, obéissance, pauvreté). On évoque même à cette époque une certaine décadence. L’ordre aristocratique souverain devient de plus en plus impopulaire auprès des Maltais.
V– Le vent révolutionnaire de France souffle sur Malte.
En France, dès 1789, la Révolution s’est attaquée au clergé, à la noblesse, aux ordres religieux. En 1792, les ordres de chevalerie sont supprimés ; les biens de l’Ordre sis en France confisqués et déclarés biens nationaux. La perte de ses possessions domaniales affaiblit considérablement les finances de l’Ordre. A Malte, l’Ordre de St-Jean doit faire face à des contradictions internes ; le vent révolutionnaire français transporte jusqu’ici ses idées, qui ne sont pas sans déplaire à certains Maltais et à quelques Chevaliers. L’ordre aristocratique souverain devient de plus en plus impopulaire auprès des Maltais. En 1796-1797, alors que Bonaparte est sorti triomphant de la campagne d’Italie, les Chevaliers de Malte s’inquiètent des rêves expansionnistes du jeune général et sollicitent le tsar de Russie, Paul 1er (alors ennemi de la République Française), afin de se placer sous son Protectorat.26
VI – 1798-1800 – Occupation française
En France, début 1798, Napoléon Bonaparte avait affirmé devant le Directoire : « L’île de Malte est pour nous, d’un intérêt majeur […]. Cette petite île n’a pas de prix pour nous […]. Si nous ne prenons point ce moyen, Malte tombera au pouvoir du roi de Naples »27. Le 9 juin 1798, la flotte française se présente au large des côtes maltaises… Près du port de La Valette, la demande d’approvisionnement en eau de Bonaparte (général en chef de l’Armée d’Orient, en route pour l’Egypte) sera refusée. Riposte à ce refus : l’invasion. Les troupes débarquent sur les côtes des deux îles et jusqu’aux abords du Grand Port. Dès le 13 : Bonaparte engage très rapidement des changements notoires, nomme des commissions et met en place des municipalités. Il dote Malte d’une Constitution : « … Tous les habitants de l’île de Malte deviennent citoyens français…». De grandes réformes sont mises en place (code de la famille, éducation ; abolition de la féodalité, de l’esclavage…). Le 14 : la dissolution de l’Ordre de Malte est proclamée et les Chevaliers expulsés du territoire où l’Ordre s’était établi. Le 17 : Bonaparte informe le Directoire : « Nous avons, dans le centre de la Méditerranée, la place la plus forte de l’Europe, et il en coûtera cher à ceux qui nous délogeront ». Avant de faire voile le lendemain vers l’Egypte, le général Bonaparte nomme le général de Vaubois, gouverneur militaire de Malte.

Insurrection maltaise et intervention britannique

Les Français ont démembré les institutions de l’Ordre et fermé les communautés religieuses. A court de finances, ils saisissent des œuvres d’art et des biens d’Eglise. Pour les Maltais, fervents catholiques, c’en est trop. La population va se révolter et ce mouvement d’insurrection s’amplifiera rapidement. Pour parvenir à chasser les Français, les Maltais vont chercher un appui extérieur auprès de Ferdinand IV (roi des Deux-Siciles) et des nations ennemies de la France. Le commandement d’une escadre de navires sera confié à l’amiral Horatio Nelson, qui dépêchera le capitaine Alexander John Ball à la tête de cette flotte, afin de dresser un état de la situation sur les îles maltaises. Blocus de la garnison française dans La Valette Les Britanniques soumettront les Français à un blocus total, dont les Maltais ne manqueront pas de subir les répercussions. Dix-huit mois de blocus. Pénurie alimentaire pour les Français, et conséquemment pour les Maltais. Au fil des mois, malnutrition, maladie, épidémies s’installent : « À la fin août 1800, une centaine de soldats français mouraient par jour ».28 Dans ce contexte, la population de La Valette va vivre au rythme de la troupe française qui, finalement – pour économiser les ressources – la chassera hors les murs : « La disette était extrême ; on expulsa de la ville près de 3000 individus inutiles à la défense »29 ; « La population civile est passée de 45000 en 1799 à 9000 en 1800 »30. Le 5 septembre 1800 : signature de la capitulation française. La République Française laisse Malte à la Couronne britannique. Cette phase franco-malto-britannique marque un tournant important dans l’histoire maltaise et dans l’histoire de sa colonisation. Les Britanniques s’installent : c’est le début d’un système de gouvernement qui durera près de 164 années.
VII – 1800-1964 – Domination britannique

1799-1814 – Période de transition, entre guerre et paix

Cette domination commence dès 1799 par un Protectorat qui signifiait pour les Maltais une aide à la défense de l’archipel. Le Traité de Paix d’Amiens, en mars 1802, prévoyait le retour des Chevaliers de l’Ordre sur Malte et stipulait que les forces britanniques devaient évacuer l’archipel au plus tard sous trois mois. Ce traité ne fut jamais appliqué. La Grande-Bretagne se maintiendra à Malte et y exercera son autorité.

Traité de Paris (mai 1814)

Le 30 mars 1814, Napoléon abdique et est exilé sur l’île d’Elbe. Le 30 mai, un Traité de Paix est signé à Paris31, dont l’article VII stipule : «L’île de Malte et ses dépendances appartiendront en toute propriété et souveraineté à Sa Majesté britannique ». Malte est officiellement annexée à l’Empire britannique. Les Maltais sont ainsi passés de deux années de régime colonial français au régime colonial britannique. Le Congrès de Vienne, le 9 juin 1815, confirmera cette décision et dessinera le nouvel état de l’Europe.

1815-1886 – Colonialisme et droits des Maltais

Depuis le début du Protectorat jusqu’à l’annexion à l’Empire britannique, entre défense, pauvreté, troubles divers, prospérité… les Maltais restèrent toujours sous tutelle britannique (institutions, emploi, langue…). Après plusieurs décennies de régime britannique (et des siècles d’invasions et de dominations), la petite colonie maltaise aspirait de plus en plus à sa propre gouvernance. Malgré la création d’un Conseil de Gouvernement en 1886 et une nouvelle Constitution fin 1887, la facilité ne sera pas au rendez-vous.

Début du XXème siècle : un climat de guerre mondiale. A Malte, des mouvements de révolte.

Le boom économique que connut l’archipel sera suivi d’un grand déclin. Dans les toutes dernières années du XIXe siècle, Malte sera confrontée à une crise économique sévère, que l’on attribue généralement au passage de la navigation à voile à la propulsion à vapeur (les moteurs de plus en plus puissants nécessitent moins d’escales et les bateaux devenus plus volumineux n’entrent pas dans le Grand Port).

Première guerre mondiale – Malte, « Infirmière de la Méditerranée »

Colonie britannique, Malte entrera aussi dans La Grande Guerre. Ses docks seront largement utilisés par la Royal Navy, mais la forteresse maltaise ne sera pas touchée directement. A partir de mars 1915, La Valette et d’autres localités accueilleront les blessés dans leurs hôpitaux. Clin d’œil involontaire de l’Histoire à ses chevaliers-hospitaliers (arrivés en 1530, chassés en 1798) : la minuscule colonie prendra soin de près de 60.000 victimes ; ce qui lui valut le titre d’Infirmière de la Méditerranée (Nurse of the Mediterranean).

Entre deux-guerres (1919-1939)

Conséquence directe du conflit : Malte surpeuplée souffre d’une très forte pauvreté. Le mécontentement contre l’Administration britannique prend de l’ampleur. Le 7 juin 1919, une manifestation contre la cherté des céréales et du pain32 dégénère en émeute, entraînant la mort de quatre Maltais. Cet évènement va accentuer l’urgence d’une réforme politique et constitutionnelle. Immédiatement après ces Bread Riots (émeutes du pain), le Gouverneur est remplacé. Son successeur propose, dès son arrivée, des mesures visant à atténuer le drame : réduction du prix du pain par le biais d’une subvention gouvernementale, mise en place d’un programme de travaux publics afin de réduire le chômage… et la promesse de plus de participation à la vie économique et politique pour les Maltais. Dans les années qui vont suivre, une tourmente politique s’installe, entre dirigeants britanniques, politiciens maltais et l’Eglise catholique maltaise. La constitution se verra révisée, suspendue deux fois, restaurée… puis révoquée. En 1933, la question de la langue fait débat (craignant l’influence fasciste, la Grande-Bretagne refuse de faire de l’italien une langue officielle.33 (cette question linguistique – italien, maltais, anglais – reviendra, de façon récurrente). Conséquence : une nouvelle suspension de constitution. Malte revient à un statut proche de celui de 1813. En septembre 1939, à la veille de la 2nde Guerre mondiale, le souhait d’autonomie gouvernementale des Maltais est loin d’être une priorité ; ici, on parle alors plus que jamais de « British rule » (autorité britannique). La petite colonie maltaise est située à proximité de la Sicile et des voies maritimes de l’Axe germano-italien ; le port de La Valette, base pour sous-marins et navires britanniques, devient le centre névralgique de la flotte alliée de Méditerranée (Mediterranean Fleet).

1940-1943 – Seconde guerre mondiale à Malte

1940 – L’envahisseur surgit par les airs. Le 10 juin 1940, l’Italie déclare la guerre à l’Empire britannique et à la France. Dès le 11 juin : nouvelle invasion de l’archipel maltais ; par le ciel cette fois. Les premières bombes italiennes sont larguées sur Malte ; la région portuaire de La Valette sera particulièrement visée. Dans l’urgence, les Maltais vont se déplacer massivement vers le nord de l’île. Ils vont se réfugier dans les multiples grottes utilisées il y a des milliers d’années par les premiers hommes sur l’archipel et y vivre jusqu’à la fin du conflit. 1941 – L’Allemagne se joint à l’Italie pour bombarder Malte. A partir de novembre 1941, Malte – principale base alliée sur la route des convois de l’Axe destinés à ravitailler l’Afrika Korps – sera soumise à des bombardements quotidiens et à un blocus. L’acharnement des forces de l’Axe sera terrible. 1942 – Des renforts qui n’arrivent pas. Les convois d’approvisionnement sont détruits, les uns après les autres. Les deux seuls navires ayant pénétré dans le port de La Valette y sombrent. Début 1942, Malte semble perdue. Le siège s’est transformé en un blocus total : la Royal Navy manque de carburant (nefs restant au port et aéronefs cloués au sol) ; la population résidant dans les cités autour du Grand Port commence à souffrir de famine. Malte est sur le point de se rendre. En avril, les bombardements n’ont jamais été aussi intensifs. En juin, d’autre convois échouent ; toujours pas de carburant ni de ravitaillement pour Malte. Malte perdue ? Presque ; oui, presque… L’Histoire se répète parfois (comme lors du Grand Siège ottoman de 1565 et l’arrivée du Grand Soccorso en provenance de Sicile) : le matin du 15 août 1942, un convoi maritime de ravitaillement entre dans le Grand Port. 34

15 août 1942 : Opération PEDESTAL Le pétrolier Ohio réussit à atteindre le port de La Valette. Arrivée vitale pour Malte et la Royal Navy : du carburant et des vivres. Sa cargaison et celle des navires l’accompagnant représentaient trois mois de réapprovisionnement. Insuffisante cargaison certes, mais elle permettait à l’archipel maltais de reprendre son souffle et de se redresser ; et aux forces de la Royal Navy de poursuivre les combats.

L’arrivée dans le port est un exploit pour ce pétrolier, quand on sait qu’il reçut sept coups directs et près d’une vingtaine d’atteintes de forte proximité et qu’il perdit l’usage de ses moteurs. Il doit son « arrivée à bon port » à une escorte de trois destroyers et de plusieurs remorqueurs. Deux d’entre eux le prendront en tenaille sur les flancs pour pénétrer dans le port. 1943 – Roosevelt, Churchill et George VI ; l’Opération HUSKY. En juillet 1943, les salles d’opérations de guerre de La Valette ont servi de QG allié d’où le général Eisenhower et son commandement suprême ont préparé l’opération Husky d’invasion de la Sicile. Invasion qui avait pour buts, entre autres, de faire diminuer les raids aériens au-dessus de Malte et de préserver la flotte alliée en Méditerranée. C’est de ce QG qu’ont été planifiées et organisées d’autres opérations offensives d’importance vitale, notamment à partir de juillet et jusqu’en novembre 1943 (El-Alamein, Tunis…) et surtout, « Husky » qui entraînera la capitulation italienne, le 8 septembre 1943.
Malte & La Valette d’après-guerre
De nombreux Valettois s’étaient réfugiés loin de La Valette. Après-guerre, le retour ne sera pas massif.35 Avec le nouvel ordre mondial établi à la fin du conflit, l’importance stratégique de cette base navale et militaire est remise en question. Les Britanniques ont en outre perdu le contrôle du Canal de Suez. Des centaines d’employés des docks sont licenciés. Les arsenaux sont transformés en constructions navales de commerce et en ateliers de maintenance. Si pendant le conflit, les antagonismes entre Britanniques et Maltais avaient été relégués au second plan, grèves et mouvements sociaux reprirent après guerre. Afin de réduire le chômage, on encouragea l’émigration (plus particulièrement au sein du Commonwealth : Australie, Canada, Royaume-Uni…). Entre 1948 et 1975, on assiste à une émigration de masse (environ 5000 migrants par an). La question de l’indépendance de Malte avait également refait surface aussitôt après la guerre. En 1947, Malte accédait à une forme d’autonomie gouvernementale. Cette relative autonomie sera cependant révoquée en 1959.

VIII – 1964 – Accession à l’Indépendance

La transition vers l’Indépendance se fait après des élections organisées en 1962, remportées par le parti nationaliste (parti conservateur). Le Premier Ministre, George Borg Olivier, négociera en 1963 l’indépendance de Malte, tout en demandant son maintien au sein du Commonwealth. L’indépendance est officiellement accordée en mai 1964 par la Grande-Bretagne. Indépendance devenue effective le 21 septembre 1964. Malte indépendante mais restant cependant pays du Commonwealth, conserve à sa tête la reine Élisabeth II. Malte devient République en 1974. Le pays rejoint l’Union Européenne en 2004 et adopte l’euro en 2008.

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