La Valette, carte des Auberges et des fortifications

Complément au guide LA VALETTE, pages 122 à 129 – Parcours FORTIFICATIONS – Promenade sur les remparts
Mettre ici carte de l’ensemble des …

Page 123

French Curtain
Littéralement : rideau français. Il s’agit d’une partie de remparts (appelée rideau ou poste) dont les Chevaliers de la Langue de France avaient la responsabilité : Poste de France.

 

Toujours le long de la Baie de Marxamsett … baie de Marsamxett par un système de défense plus large. On édifiera deux forts :
. Fort Manoël, créé mi-XVIIIe, sur l’île Manoël.
. Fort Tigné, créé fin XVIIIe, sur le Cap de Dragut, appelé désormais Cap Tigné.

Au-delà du Poste de France, vous cheminerez ensuite le long des postes confiés aux Chevaliers des Langues d’Angleterre et d’Allemagne.

Après l’angle à la tourelle, vous progresserez sur le Poste d’Angleterre (English Curtain).
Portez votre regard après l’angle à la tourelle, au niveau du volumineux bâtiment.
Dans le rempart, vous pouvez discerner une minuscule ouverture en arc…

Tout ceci doit être très bref et mener à cette carte :
Carte des Auberges et des postes attribués à chaque Langue

Extraite de Malte frontière de chrétienté 1530-1670 – A. Brogini
L’ouvrage est lisible en ope édition : https://books.openedition.org/efr/101?lang=fr

Ouvrage passionnant !

Résumé : « Aux XVIe et XVIIe siècles, l’île de Malte, propriété de l’Espagne et confiée à l’ordre militaro-religieux des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, devient un lieu privilégié d’affrontements entre les rives chrétienne et musulmane de la Méditerranée. L’auteure retrace ce singulier équilibre entre ouverture économique et clôture religieuse qui contribua à façonner une société originale. »  Source : Electre.

Synopsis pour moi: « Aux XVIe et XVIIe siècles, l’île de Malte, propriété de l’Espagne et confiée en 1530 à l’ordre militaro-religieux des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, devient un lieu privilégié d’affrontements entre les rives chrétienne et musulmane de la Méditerranée. Après des épisodes militaires marquants (la razzia de 1551 et surtout le « Grand Siège » de 1565) ainsi que des fortifications intensives (notamment la construction de La Valette, cité utopique réputée imprenable), l’île incarne à la fin du XVIe siècle la frontière par excellence de la chrétienté face à l’Islam. Au siècle suivant, son épanouissement en tant qu’île-frontière est symbolisé par l’essor de la guerre de course, qui maintient l’affrontement avec les « Infidèles » tout en favorisant l’émergence, puis le développement de contacts commerciaux avec la rive ennemie pour l’écoulement des butins et des esclaves. Le développement multiforme des contacts humains et marchands est alors en permanence contrôlé et régulé par les autorités politiques et religieuses (l’Ordre, le Saint-Office, le clergé insulaire), soucieuses de maintenir intact le sentiment d’un contraste entre les civilisations que semblent effacer les associations commerciales qui transcendent les appartenances nationales ou confessionnelles. Ce singulier équilibre entre ouverture économique et clôture religieuse et mentale contribue alors à façonner une société originale, qui apparaît porteuse de la dualité inhérente aux frontières, c’est-à-dire à la fois ouverte, cosmopolite, et profondément hostile à toute différence religieuse.« 

Sommaire ci-dessous.

Acheter l’ouvrage :

Malte, frontière de chrétienté (1530-1670)

Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome 325
Rome: École française de Rome, 2006
ISBN: 2-7283-0742-3
772 p.
Dans un autre ouvrage – Pour moi : LE CORSO

« La chasse aux corsaires infidèles, notamment à ceux de Barbarie qui infestent les mers de Malte et de Sicile, est notre profession et le meilleur service que nous puissions rendre à Dieu et à la chrétienté. » – Patente du grand-maître à un chevalier de Malte partant en course – 1613

« Ces galères sont la pupille de nos yeux, parce que d’elles dépendent notre bien, notre réputation et notre honneur, et que sans elles, nul ne tiendrait plus compte de nous, pas plus que l’on ne tient compte des frères des autres ordres religieux. » – Rapport de l’Ordre de Malte au Saint-Siège – 1649

Extrait de Les Hospitaliers de la Mer – Anne Brogini
https://www.laprocure.com/hospitaliers-mer-xive-xviiie-siecles-anne-brogini/9782917575512.html